Contrôle Destructif et Contrôle Non-Destructif

La différence entre le contrôle Destructif et Non-Destructif est l’état dans lequel se trouve la pièce testée à la fin du processus d’inspection. Dans certaines situations, l’utilisation conjointe des deux techniques peut s’avérer nécessaire.

Quelle est la différence entre le contrôle destructif et non-destructif ?

Comme leurs noms l’indiquent, la différence entre un contrôle non destructif (CND ou END) et un contrôle destructif est l’état dans lequel se trouve la pièce testée à la fin du processus d’inspection. Avec les CND, le composant n’est pas endommagé et est toujours intact lorsque les tests sont terminés. Avec les contrôles destructifs, il est impossible de réutiliser le composant à la fin du processus puisque celui-ci est en partie détruit ou bien endommagé.

Cas d’applications des essais destructifs

Bien qu’il semble y avoir peu d’avantages à utiliser le contrôle destructif, il existe des situations spécifiques qui nécessitent son utilisation :

  • Évaluer les propriétés mécaniques d’un matériau, telles que la résistance à la compression, la ductilité, l’élasticité, la limite de fatigue et la résilience;
  • Déterminer la durée de vie en service et détecter toutes faiblesses de design ou de fabrication qui pourraient ne pas apparaître sous des conditions normales de travail;
PEC

Inspection PEC (Courants de Foucault Pulsés). Plutôt que de détruire l’isolation et la paroi externe, le NDT permet de les garder et de n’enlever que les parties défectueuses.

Ces différentes caractéristiques seraient impossibles à mesurer ou évaluer simplement avec un contrôle non destructif, d’où la place importante qu’occupe toujours le contrôle destructif dans l’industrie.

Quand utiliser les END versus le contrôle destructif ?

Évidemment, la taille des pièces soumises aux tests peut dicter le type de méthode qui sera le plus appropriée. De petites pièces produites en grande quantité (production de masse) sont plus souvent sujettes au contrôle destructif puisque le coût pour détruire quelques pièces est négligeable. Par contre, de grandes structures comme des ponts ou des bâtiments sont très rarement sujettes au contrôle destructif en raison du coût élevé pour la construction d’une telle structure et les impacts sur sécurité publique. L’usage du contrôle non destructif est donc privilégié dans ce genre de cas.

Dans certaines situations, l’utilisation conjointe des deux techniques peut s’avérer nécessaire. Par exemple, pour une inspection de soudure à pénétration partielle où le but est de mesurer le pourcentage de pénétration, le contrôle destructif peut être utilisé afin de valider que les résultats du contrôle non destructif sont véridiques lors du développement de techniques ou leurs premières implémentations. Nucleom a d’ailleurs été souvent impliqué dans de tels projets, où un processus de validation de la technique d’inspection est nécessaire.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur nos SERVICES END ou si vous souhaitez discuter de vos besoins en matière d’inspection, contactez notre ÉQUIPE COMMERCIALE. Nous sommes disponibles pour vous aider dans votre projet.

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À propos de Nucleom

Nucleom, une entreprise canadienne d’essais non destructifs (END) fondée dans la province de Québec, est fortement impliquée dans les services de contrôles non destructifs au Canada et à l’international depuis 2010. Une combinaison d’expérience sur site et de savoir-faire en conception d’outils END donne à Nucleom une perspective approfondie des défis sur site pour l’opération du système END. L’expertise de Nucleom s’étend aux domaines du développement de méthodes END, de l’intégration d’outils et de l’exécution de campagnes d’inspection sur site. Nucleom dispose désormais de bureaux à Québec (Québec/Montréal), en Ontario (Whitby/Kincardine) et en Alberta (Edmonton).